L’industrie du tourisme semble croire que le surtourisme fait principalement obstacle à une croissance continue, mais son impact peut être un risque existentiel pour les destinations du monde entier. Il existe de nombreux exemples où le patrimoine culturel et naturel d’un lieu est menacé, ou encore où le coût de la vie et de l’immobilier ont considérablement augmenté et entraîné une baisse de la qualité de vie. Et si le but du tourisme n’est pas d’augmenter la qualité de vie des habitants, alors quel serait-il ?!
La propagation du surtourisme pourrait entraîner une perte d’authenticité et impliquer un risque important pour l’attractivité future d’une destination. Un développement touristique incontrôlé peut causer des dommages importants aux paysages, aux paysages marins, à la qualité de l’air et de l’eau, ainsi qu’aux conditions de vie des résidents, provoquant des inégalités économiques et l’exclusion sociale, entre autres problèmes.
L’importance économique du tourisme (en particulier pour la création d’emplois et la génération de revenus aux destinations) est fréquemment mentionnée dans le meme contexte que des termes tels que « croissance responsable » et « gérer la croissance ». L’essence de ce thème réside dans l’hypothèse que ce n’est pas l’expansion rapide de l’industrie mondiale du voyage qui crée le surtourisme, mais plutôt une « mauvaise gestion » de la dynamique de croissance. Cela indique une forte répartition des responsabilités.